Franco-Belge Nicky

The New Rodeo Girls de Nicky

Nicky The New Rodeo Girls Couv

Il y a des titres qui créent des vocations, des albums qui puent le génie, le talent à l’état pur. Le Royal Gentleman Club a pour moi été un choc, une révélation. Dans mon parcours de lecteur de BD érotiques, si il y a eu un premier jalon qui m’a persuadé que le talent n’appartenait pas qu’a Manara, Nicky et ses histoires courtes m’ont convaincu que la BD pouvait être pornographique, adulte, drôle et pleine d’autodérision. J’attendais donc son nouveau titre comme un messie.
En bref, Marilyn Strangelove débarque dans une bourgade crasseuse du Far West. Mais ce western est très particulier, il n’y a que des femmes, toutes vêtues de façon minimale avec un goût prononcé pour la lingerie et l’exhibition. Chaque histoire raconte les ébats de la belle cowgirl et de ses maîtresses.
Les premières pages désorientent le fan impatient. Nos Cowgirls sont représentées en manga. Le trait est malheureusement approximatif, comme on pourrait le reprocher à du hentai de seconde zone.
Et les aventures de Marilyn laissent finalement froids. Un vrai drame, la désillusion totale, à croire que Nicky se force. « Que n’ai-je pas parodié précédemment? » Ah oui le manga. Et il se vautre dans ce mélange improbable de western à la sauce nippone. Force est de constater qu’il ne maîtrise pas son sujet comme auparavant. Blagues qui tombent à plat, dessins quasi bâclés.

On l’a connu nettement plus en forme ! Mais je me dois de nuancer. C’est la déception du fan qui parle. La relecture m’a donné quelques plaisirs, certes bien éloignés de l’énergisant Royal Gentlemen Club qui continue à faire tressaillir mon bas-ventre à chaque fois que je l’évoque. Il reste le coeur de Nicky dans ces pages, à savoir la gourmandise de ces personnages affamées de sexe et toujours prêtes à tout !

Les thèmes sont tout de même plus violents ! Ici, la place est occupée par de longues sessions de fessée et de soumission saphique avec un grand soin apportée à la lingerie et un amour immodéré des poitrines opulentes et lourdes. Les amateurs apprécieront !

– Tu es devenue si femme ! Personne ne m’avait fait jouir comme tu viens de le faire… Bats-moi, mon amour !

(Version lue DYNAMITE – Disponible sur BD-Adulte)

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