Dominia nous permet de parler à nouveau du mystérieux CoaX.
En bref, une belle rousse à moitié ivre se confie à son amie dans un bar. Elle regrette le fait que les hommes soient trop tendres avec elle et voudrait assouvir son fantasme de sexe brutal. Un homme masqué lui propose alors un marché qui pourrait changer sa vie…
Dans un style très cartoon avec des couleurs vives, CoaX livre 3 histoires dans Dominia, recueil promis à une suite. Le dessin sert parfaitement les scénarios fantasmés. Cela m’évite le malaise que je ressens fréquemment sur les récits BDSM qui se veulent trop réalistes et me permet de mieux apprécier l’histoire.
Avec son style fun, l’auteur permet aux lecteurs d’explorer une sexualité extrême sans pour autant se faire peur. Vous aurez droit à beaucoup des accessoires et poses qui vont avec le SM. Donc c’est parti pour les ceintures de chasteté, les boules dans la bouche, les pinces qui vont partout, les coups de cravache, etc. Ca fait mal, ça pique mais on est dans l’exagération et le fantasme, malgré des scènes de domination relativement brutales.
Dominia nous offre du dur assez soft (en ressenti)
La première histoire reste la plus étoffée. La déclaration de l’héroïne toute saoule criant sa frustration permet au lecteur d’anticiper tous les excès, ceux que l’on regrette en même temps que la gueule de bois. Le second récit se place dans la science-fiction et les poupées sexuelles. Enfin, deux copines discutent et la première se confie sur sa nouvelle relation, forcément basée sur le SM.
Dominia est, du coup, un bon point de départ dans l’univers du sexe qui fait mal que ce soit la soumission ou la domination. Donc, si ces thèmes vous chatouillent, n’hésitez pas du tout à vous procurer ce titre efficace, avec un certain humour et sans prises de tête inutiles.
– Tu aimes le sexe, tu aimes quand ça bouge, les expériences extrêmes, perdre le contrôle… Je peux t’offrir tout ça.
(Version lue Murano Publishing)