Avec Magnus, on n’est jamais déçu. « Slogan non officiel »
En bref, Magnus adapte des contes chinois, entre fables morales, voire philosophiques et histoires amoureuses.
L’album est dans la lignée des 110 Pilules, qui reste l’oeuvre la plus reconnue de l’auteur. Néanmoins, en terme d’érotisme graphique, il est un ton en-dessous. Mais ici, le propos ne vise pas l’excitation, mais une restitution adulte soft des récits.
Et le trait de Magnus, qu’on peut qualifier d’impérial et majestueux, colle parfaitement. La magie opère et le lecteur se retrouve dans une Chine loin d’être exacte dans sa représentation, mais les contes fonctionnent parfaitement.
C’est un vrai bonheur de lecture, de dessins et de réflexion. Une belle Bande Dessinée qui mériterait une réédition plus classieuse (comme tout le reste de la production du maître).
– Il y a deux sortes de séducteurs, messire Meng : le matérialiste, qui ne vise qu’à la possession charnelle et l’idéaliste, qui au contraire aspire à une union spirituelle…
(Version lue Albin Michel – Echo Des Savanes)
Aujourd’hui on peut découvrir ou redécouvrir Magnus avec ‘Les 110 pilules’ et ‘L’internat féminin’, disponibles chez Delcourt. Et en effet, d’autres rééditions de son oeuvre seraient les bienvenues…
Pas de titres à l’horizon pour le moment malheureusement.