On ne présente plus Milo Manara qui, ici, illustre l’histoire écrite par Jean-Pierre Enard.
En bref, un homme et une femme se livrent au jeu sensuel de la fessée érotique en laissant libre cours à leur imagination.
Sous la forme du récit illustré, les mots de Jean-Pierre Enard sont mis en lumière par le trait de Manara. En nous faisant pénétrer l’intimité de ce couple, ils révèlent habilement l’alchimie nécessaire pour les choses de l’amour.
La fessée reste un jeu sadomasochiste soft évoquant l’enfance et la punition. C’est aussi l’abandon et l’exhibition de la personne punie, une forme de préliminaires cérébrale et mis en scène.
La qualité du récit est enthousiasmante et cela se lit avec une rapidité déconcertante. On a apprécie le ton général quelque peu précieux, mais très vivant.
A conseiller aux curieux de l’exercice. Une possible lecture à deux pourrait pimenter les moments intimes.
– Fesser n’est pas forcer, ni contraindre, ni violenter. Celui qui use de la fessée pour corriger ou pour obliger ne comprend rien à cet art.
(Version lue Vents d’Ouest – rééditée par Drugtsore)
Argh! Je n’ai pas du tout trouvé la qualité du récit enthousiasmante, moi! Je dois décidément être difficile!
J’ai bien aimé, mais je suis d’accord, je préfère une « vraie » BD !