Georges Lévis est un auteur classique évoqué plusieurs fois ici.
En bref, Henry Johns, capitaine de l’armée Britannique, vit une grande passion avec Virginia dans les Indes fin 19e. Mais le beau capitaine a promis de sauver Gladys, la fille d’un lord retenue captive par le maharadja local.
Dans ce cadre digne des pulp des années 50, l’aventure et le dépaysement mâtinés de scènes de sexe sont au programme. On ne peut s’empêcher de sourire devant la légèreté de l’histoire. De plus, le héros est tel un chevalier blanc avec ses beaux principes qui bande malgré lui et saute (ou se fait sauter dessus par) toutes les donzelles qui passent.
Prendre cet album au 1er degré est un crime. Lisez la séquence où notre héros se retrouve au garde à vous devant un sauveur mystérieux avec le sexe dépassant du caleçon. On se moque gentiment du flegme Britannique dans cette Inde de cliché.
Et le dessin, ainsi que la mise en scène des pages, de G. Lévis sont bluffants. Le trait est classieux, la mise en page dynamique.
La lecture des Perles de l’Amour est plus que plaisante, si on n’est pas atterré par le scénario. Sans jamais être vulgaire dans les propos, les dessins sont explicites, le contraste établissant le second degré.
– Comme étourdie, elle presse sa bouche en un baiser infini qui scelle leur amour…
(Version lue Albin Michel / L’Echo Des Savanes réédité par Drugstore)
Ah non pas les tigres !
Je m’insurge, on ne mange pas les dames 🙂
De temps en temps, on est tous un peu cannibales.
[…] ambitieux que les Perles de l’Amour, la BD n’atteint pas ses objectifs. Dommage pour la quasi dernière œuvre de Lévis. Le […]
[…] G. Lévis est l’auteur de Liz & Beth, mais aussi avec Francis Leroi de « Les Perles de l’Amour« . […]