Après la série des aventures de Karine, Dynamite remet le couvert et a publié de nouveau L’Espionne par Bruno Coq, édité à l’origine en 1994.
En bref, X-021 est une espionne. Elle ne recule devant aucun sacrifice afin de réussir ses missions et son corps est sa meilleure arme. Quand on lui demande d’infiltrer un réseau de pornographes qui kidnappes des femmes, elle n’hésite pas et se tape tous les suspects…
Pour être franc, l’Espionne n’est pas une mauvaise BD porno. C’est un titre de son époque. Le scénario est un prétexte qui frise la parodie. L’héroïne est totalement oubliable. Les scènes s’enchainent jusqu’au paroxysme et la bd offre une fin apaisée avec un clin d’oeil à « James Bond » ou à « Scoobidoo » selon votre humeur.
Donc X-021 est volontaire dans son métier. Elle utilise son magnifique corps afin de faire tourner les têtes de ses cibles. Cela fonctionne tout le temps. Et c’est avec plaisir qu’elle suce, lèche, est pénétrée de partout en simple ou à plusieurs, avec des objets, etc. Ses orifices résistent à tout !
Du côté de l’histoire, le chef de X-021 est certainement le personnage qui est le plus intrigant. Expert de la transformation, sa première apparition en travesti qui se fait sucer tout en présentant la mission est vraiment étonnante.
Alors oui, c’est du cul et c’est même du cul de qualité. Mais je n’ai pas frissonné devant ce crescendo qui part de la fellation pour finir au godage anal, en passant par toutes les scènes qui semblent faire catalogue à force.
L’Espionne est encore une fois un titre de son époque fait par des amateurs de cul pour des amateurs de cul et à usage masturbatoire. C’est efficace et puis on cherche une autre BD un peu plus marquante.
(Version lue DYNAMITE Editions Collection Canicule)