Maya Miyazaki est une jeune mangaka ayant travaillé avec Playboy Japan.
En bref, Ito est lycéen et passionné de photo. Son ami le pousse à s’intéresser aux filles et notamment aux sites porno. Un soir, il découvre un site étrange et une jeune femme miniature, Haru, sort de l’ordinateur.
Si vous ne le reconnaissez pas, c’est à peu de chose près le scénario de Vidéo Girl Aï. C’est en effet la version moderne du classique de Mazakazu Katsura.
Le cadre du lycée et des tourments liés à l’adolescence, le désir et les bons sentiments sont les mêmes. Le petit personnage virtuel, Haru, incarne un idéal féminin exhibitionniste aux origines mystérieuses, moteur de l’histoire. Le héros, Ito, est un énième ado partagé entre ses hormones et l’amour hollywoodien.
Et l’intelligence de l’auteur est de rester dans la zone que Katsura a épuisée, bons sentiments, petits culottes et ici davantage de poitrine et de suées. C’est bien connu dans les mangas lorsqu’on est stimulé sexuellement, on sue.
C’est mignon, vaguement érotique, et toujours frustrant. Il en faudra plus pour les lecteurs les plus avertis.
– Espèce de puceau ! ne me fais pas la morale !
(Version lue Glénat)