Une shunga signifie littéralement « image du Printemps », allusion à l’acte sexuel. Ce type de Ukyio-e est produit essentiellement sous l’ère Edo (du 17e au 19e siècle).
En bref, l’ouvrage de 586 pages vous présente les principales œuvres de 10 artistes du genre, dont Hokusaï et Utamaro sont les représentants les plus connus.
Avec un texte minimal écrit par des historiens et universitaires, le livre s’applique à dévoiler les gravures dans leur ensemble, mais offre surtout des détails précis des scènes. L’objet mise davantage sur la représentation que l’explication académique. Vous serez un peu sur votre faim en terme de contexte.
Mais pour ce qui est du visuel, on est ravi. Les sujets sont variés, de l’étreinte folle des amants aux chibres délirants en passant par la mode et l’esthétique de l’époque. Chaque shunga reste une véritable célébration du sexe, tantôt grivoise, tantôt passionnée, mais toujours forte et puissante.
Si l’estampe japonaise vous interpelle et que vous êtes néophyte, ce livre est pour vous. Cependant il aurait gagné à être plus pédagogique dans sa présentation des œuvres et du contexte.
(Version lue Editions de la Martinière)