Une bande dessinée allemande, c’est suffisamment rare pour en parler.
En bref, Dinah se retrouve maudite suite à une éjaculation faciale. Elle ne contrôle plus sa libido. Et après avoir commis l’irréparable avec son beau-père ivre mort, elle fugue.
La malédiction est une métaphore évidente de l’adolescence et de l’acceptation de soi, c’est d’ailleurs validé lors de sa transe. La jeune femme pour lever le sort doit l’accepter, s’accepter elle-même.
C’est du coup l’occasion pour avoir droit à des scènes débridées avec un très joli trait. On regrettera peut-être la colorisation très artificielle.
L’histoire, sans être poignante, est loin d’être stupide. Chaque chapitre se conclue sur une note pessimiste ou coupable de la part de notre héroïne. Le tout se ponctue de fantastique.
Au final, le plaisir de lecture est bien présent et on attend la suite (qu’on espère pas trop longue)..
– Grimpe le phallus de la vérité !
(Version lue DYNAMITE)