Guillaume Soulatges est un artiste avec plusieurs talents dont le dessin et la musique.
En bref, dans la droite lignée du premier volume, Soulatges continue à nous dévoiler son univers.
Sur la base de photos ou de vidéos retravaillées, le dessinateur dépeint des couples hétérosexuels et homosexuels, des doubles pénétrations interraciales, voire de l’urologie et zoophilie.
Le ton est dur, violent. Les regards des protagonistes sont souvent dirigés vers le spectateur, semblant l’interroger sur ses motivations. En effet, que cherche Soulatges dans ses dessins ? On peut être choqué, désorienté dans ce pêle-mêle tant dans les thèmes abordés que dans la représentation des corps.
Encore une fois, les corps ne sont pas parfaits, les hommes bedonnants, poilus et au cheveux éparses et les femmes bien en chair aux bourrelets saillants. De plus, quelques déformations apparaissent.
Stimulant à plus d’un niveau pour le spectateur qui veut s’y attarder, le travail de Soulatges mérite de s’y pencher.
(Version lue Culture Commune)