J’entends déjà certains dire que cet album n’a rien à faire ici. Mais difficile de ne pas rendre hommage aux comics, qui ne sont pas certes érotiques, mais porteurs d’une bonne dose de fantasmes. (Et puis c’est le printemps aujourd’hui)
Et n’est ce pas la plus grande spécialité de Manara que d’offrir du fantasme? Dans les comics, l’équipe des X-men a souvent été considérée comme la plus sexy, notamment par le nombre de ses héroïnes, mais aussi (surtout?) par les représentations de Jim Lee au début des années 90.
Alors que donne la réunion de 2 belles promesses? Manara avec son dessin très propre et Claremont très longtemps scénariste de la série.
En bref, les X-Women sont en vacances, mais le monde est en danger. Au point de vue de l’histoire, c’est un joli soufflet. Pourquoi faut il que, pour l’occasion, elles perdent leurs pouvoirs par exemple ? Alors on se cantonnera à l’attrait du dessin et aux rondeurs de nos héroïnes et c’est pas si mal. On regrettera peut être le coté statique des cases, mais les clins d’œil pervers de Manara provoquent le sourire. On a jamais nos belles dans des états pareils, dans des tenues aussi courtes et c’était pourtant difficile à faire. Et Psylocke reste toujours la plus aguicheuse!
L’album est une bien jolie récréation, un produit de collectionneurs, du Fan Service. Mais rien d’essentiel au fond.
(Version lue Panini comics)
La version que j’ai lu, c’est une version anglaise dont, je n’ai pas tout compris mais, c’était plus pour découvrir de nouveaux dessins del maestro italien…