Paolo Eleuteri Serpieri revient avec ce qu’on peut considérer comme le tome 0 de la saga Druuna.
En bref, une blonde aux formes généreuses se réveille dans un monde sauvage et menaçant.
Anima est un exercice de style. La Bande Dessinée est complètement muette. L’enchaînement des scènes a peu de logique, mais on retrouve beaucoup de l’univers de Druuna, des personnages, des lieux, des situations. Le lecteur se sent à la fois à l’aise et complètement perdu en se demandant ce qu’il est entrain de lire.
Les pages sont pleines de symboles, et évidemment les fesses de l’héroïne sont à l’honneur. Mais l’impression reste que c’est l’oeuvre d’un vieux monsieur qui se fait plaisir et essaie de contenter ses fans.
On a le droit à quelques scènes chaudes, plus proches de l’érotisme que de la pornographie rude de la série. Et il est intéressant de voir les couleurs des personnages refléter leur appétit sexuel qui rappelle l’étrange épidémie.
L’objet est clairement destiné aux fans qui veulent une bibliothèque complète, avec un bonus particulièrement sympathique !
(Version lue Glénat)