Seule série de Naoki Yamamoto disponible en français, Asatte Dance est une histoire sur 7 volumes. La traduction du titre signifie littéralement « danse jusqu’au surlendemain. »
En bref, Suekichi est un étudiant fauché qui se voit l’héritier de la fortune de son arrière grand-père, mais à la condition qu’il obtienne son diplôme et se marie. C’est à partir de ce moment qu’Aya, jeune femme dont on ne sait pas grand chose, fait son apparition.
Si la série est un peu fleuve et utilise tous les ficelles du manga, il y a beaucoup de positif. Tout d’abord les personnages sont extrêmement attachants, notamment Aya. On la découvre davantage au fur et à mesure du récit. Et elle dégage une sensualité extrême. La chaleur des ébats et le doux vice affiché ravissent le lecteur. Et enfin l’autre point essentiel est dans l’humour quasi- permanent (par exemple, les apparitions fantomatiques de l’aïeul, l’immigré squatteur…).
Malgré le coté daté de la série, elle garde sa fraîcheur et a un vrai côté humain très éloigné des hentaï ultra pornographiques. On peut trouver beaucoup de ressemblances avec « Maison Ikkoku » (Juliette Je t’aime) de Rumiko Takahashi mais avec du sexe, donc forcément moins naïf, mais les clés du récit sont les mêmes.
Drôle, sexy et humain, on regrettera peut être la longueur de l’histoire qui traine un peu et que ce soit destiné à un public jeune adulte masculin. Une série à découvrir pour les amateurs de manga.
– Tu es mouillée
– Idiot ! Je me demande si tous les garçons sont comme toi et ne pensent qu’à ça.
(Version lue Tonkam)
[…] Yamamoto est l’auteur de l’excellent Asatte Dance et reste un auteur trop rarement publié en […]