Nous avons déjà évoqué les « Dirty Comics » avec le livre Tijuana Bibles.
En bref, en 2 volumes, les Editions Allia proposent une traduction de quelques « Eight pagers ». Pour rappel, ces petites BDs étaient composées de 8 pages et une couverture distribuées sous le manteau aux Etats-Unis à partir des années 20.
Quasiment un siècle après leur parution, les Dirty Comics ont perdu leur caractère sulfureux. On retient davantage le côté parodique et la relative niaiserie qui en ressort. Et c’est un plaisir.
On apprécie de pouvoir se confronter à cet érotisme daté et on peut même regretter de ne pas retrouver autant ces cotés paillards et bon enfantin.
Mais le Dirty Comics, c’est aussi un univers sans nom, puisque les auteurs ne signaient jamais leurs œuvres. Par recoupement, certains ont pu être identifiés. Sans volonté de faire de l’art, ce n’était qu’un moyen de vivre pour eux.
On conseillera cette lecture à tout ceux qui souhaitent découvrir l’histoire du genre.
– Merde alors, quelle culasse ! Mais j’ai aucune chance, ma bite est trop petite, j’ai une idée : je vais glisser une bouteille de lait dans mon pantalon pour qu’elle croie que j’assure.
(Version lue Editions Allia – 2 volumes et une intégrale)