Giovanni Venturi était un ami de Magnus. Ils sont enterrés côte à côte.
En bref, alors qu’elle accueille chaleureusement le neveu de l’ambassadeur anglais, Mme De Beaufleur est accusée du meurtre de son mari, ainsi que de son propre père. Elle parvient à s’enfuir à l’ambassade, non sans avoir cédé au capitaine de la garde. Une nouvelle vie commence pour la libertine…
Dans la grande tradition du récit historique avec parties de fesses remarquables, ce titre se pose là et réussit à se hisser au niveau de la référence qu’est les 110 Pilules. Ici, l’héroïne, Mme de Beaufleur, se donne avec gourmandise dans une histoire parfois trop bavarde et pompeuse.
On a droit à tout du feuilleton d’époque avec un travail considérable sur les vêtements, les décors et le contexte, avec des passages obligés comme la scène avec une religieuse, des brigands et même un personnage noir (pour le côté exotique). Donc, le lecteur n’est pas forcément surpris quant aux ingrédients de ce titre. Mais on doit reconnaître que la BD se lit facilement. On a droit à des moments savoureux et un langage soutenu.
Bd érotique chic, vous n’aurez aucun mal à convaincre du talent du dessinateur. Son trait est somptueux, comme celui de son regretté maître, Magnus, ou encore Rotundo. Mais l’ensemble reste très académique.
– Au galop, fier étalon ! Au galop dans mon con !
(Version lue Delcourt Erotix)
Délicieuse introduction à l’album et à l’intimité d’une femme si voluptueuse et si particulière. Un cul historiquement somptueux en quelque sorte …!
A se délecter, sans modération !