On a déjà évoqué Reinhard Scheibner pour son livre Horny.
En bref, nous retrouvons le travail de ce dessinateur atypique et ses obsessions perverses et morbides à base de travestis, scènes de domination/soumission sévère, mais aussi l’éducation, les orgies, l’anulingus, les excréments, les crachats au visage, etc.
Les œuvres de Scheibner ne peuvent laisser indifférents. Chaque page est chargée de vices, portés par un dessin rude et sombre. Les personnages sont élancés et lubriques, leurs expressions corporelles évoquent souvent une animalité crasse et jouissive.
L’auteur semble très marqué par l’humiliation, l’exhibition et les actes cruels, y mêlant parfois des personnages religieux, créant ainsi un climat très malsain et fascinant. Devant ses dessins sans titre ou explication (ni même traduction), le spectateur imagine des scénarios improbables exagérant d’autant la situation.
Les dessins sont délirants et les fantasmes de l’auteur débordent de la page. Dans True Devotion, le grotesque côtoie le sordide où l’être humain est confronté à ses pulsions les plus animales, les plus répréhensibles, voire les plus incompréhensibles pour certains.
Hors norme et volontairement très provocateur, le travail de Reinhard Scheibner ne vous laissera pas indemne et reste un exemple fabuleux de la variété de l’art érotique. Si les situations extrêmes vous interpellent, vous trouverez votre bonheur. Sinon retournez voir Candie…
– Arschlecken ! Jaa… Schön, leck den arsch. Verwöhn das arschloch, du Sau, du, du Drecksau !
Dialogue non traduit (mais ça se comprend quand même assez bien)
(Version lue Le Dernier Cri)