On avait déjà beaucoup apprécié Callipyge.
En bref, Namio Harkawa est monomaniaque. Il dessine uniquement des femmes aux formes rondes et généreuses assises sur le visage d’hommes malingres.
Si les premières pages provoquent le sourire, on est vite capté par le grain de la peau de ces dames, mais aussi leur regard. La grande qualité du dessin de Harukawa est tout simplement bluffante.
A mi chemin entre la démonstration de domination brutale et une ode à l’anulingus, « Maxi Cula » reprend près de 150 dessins de l’artiste avec des couleurs tendres et douces.
Le portrait de la femme japonaise est ici à l’opposé de la caricature habituelle (notamment dans les fameux hentaï) de femme soumise, victime et brutalisée.
Au final, le recueil est certes très particulier, mais le charme des dessins opère très bien, tout en poussant le spectateur à s’interroger.
(Version lue United Dead Artists)