Chris est un auteur espagnol évoqué précédemment pour « le Dressage de Jane« .
En bref, Angie est infirmière. Pardon, elle est l’infirmière fantasmée, avec porte-jarretelles sous la blouse, fesses à l’air et poitrine prête à sortir. Elle est une grande professionnelle et ne perd pas de vue le bien-être de ses patients, mais aussi celui de ses collègues et des vilains voleurs, etc. Bref, tout le monde lui passe dessus. Elle deviendra vite infirmière à domicile, c’est plus pratique et ça rapporte davantage.
« Angie » est un pur produit de la BD érotique des années 80, du fantasme à l’état brut, un scénario microscopique ou aberrant et des scènes de sexe enchainées non-stop. On relit le tout avec une forme de nostalgie amusée.
L’intégrale est agréable, malgré des problèmes de pagination sur la version lue et le manque des couvertures de chaque tome. Le dessin proche d’un G. Lévis est plaisant, sans toutefois parvenir à son niveau. Mais on se positionne davantage ici dans le plaisir coupable rigolo que dans une lecture efficace. Les dialogues contiennent des perles dignes des films porno de l’époque.
Donc, force est de constater que la BD accuse son âge. Elle ravira les plus anciens sans aucun doute, mais aussi les fétichistes de la blouse blanche de l’infirmière!
– Senorita, vous êtes de la « pura dinamita » prête à exploser.
(Version lue DYNAMITE collection Outrage)