Bien qu’il n’ait pas créé le personnage, José Gonzalez est un dessinateur espagnol connu pour Vampirella dont il fixa le design.
En bref, 4 histoires courtes et quelques illustrations sont au menu pour découvrir le travail de L’espagnol autodidacte. Il y a bien sûr une histoire de Vampirella et de la Science Fiction des années 70, vaporeuse et charnelle.
José Gonzalez est, pour moi, ce type de dessinateurs dont je vois le travail régulièrement cité ou mis en avant, mais dont l’œuvre m’est quasiment inconnue. Dès les premières cases, ce sont les atmosphères des BDs bouillonnantes des 70’s qui emportent et caressent avec un érotisme soft, mais permanent.
En effet, les corps sont exposés ici. Certes, déjà le costume rouge minimal de la célèbre héroïne est évocateurs, mais dans les autres histoires, il fait grand place à la nudité et met en valeur les courbes gracieuses de ses héroïnes. Et il s’arrête là. Il y a bien quelques caresses, mais pas plus. Il évoque, il suggère, mais ça se passe hors cadre.
L’album accuse son âge (1979). Le contenu est léger et manque de saveur et de profondeur. Alors, oui, le dessin de Gonzalez est magistral et a certainement eu une influence réelle. Mais on trouvera un autre livre pour se faire une opinion définitive.
– Ce monde moderne est débile. Que peut-il y avoir de plus important que de faire l’amour ?
(Version lue Editions du Triton)